Les signaux
Principe
Pour transmettre au conducteur des ordres et informations liées à la sécurité des circulations, il est fait usage de signaux. Ces signaux peuvent indiquer des informations relatives aux limites de vitesse, peuvent servir à garantir l’espacement des trains ou donner des indications diverses telles que l’accès à des voies de service, des ouvrages d’art à gabarit réduit, etc.
La signalisation à main
La signalisation au sol
La signalisation au sol est normalement implantée à gauche ou au-dessus de la voie concernée.
Signaux de protection
Les signaux de protection sont destinés à interdire l’accès à un itinéraire, à une aiguille, à un PN, etc. Ils sont généralement manœuvrés depuis des postes par des agents de SNCF Réseau.
Signaux de cantonnement
Les signaux de cantonnement sont destinés à assurer l’espacement des circulations de même sens.
Sur les sections de lignes équipées en block automatique (BA), les signaux de cantonnement se ferment automatiquement dès l’occupation du canton et restent fermés jusqu’à sa complète libération.
Sur les sections de lignes équipées en block manuel (BM), les signaux de cantonnement sont manœuvrés depuis des postes par des agents du service du GI chargé de la gestion des circulations.
Signaux d’annonce d’arrêt
Le carré, le sémaphore et le feu rouge clignotant sont normalement annoncés à distance par un avertissement qui peut lui-même être précédé, en signalisation lumineuse, par un feu jaune clignotant.
Toutefois, les signaux qui ne peuvent être abordés qu’en marche à vue ou en marche en manœuvre ne sont normalement pas annoncés (par exemple, le guidon d’arrêt). Il en est de même des signaux situés sur voie principale à la sortie des gares en impasse.
Signaux d’indication de marche
Le feu vert indique au conducteur que la circulation en marche normale est autorisée, si rien ne s’y oppose.
Sur les sections de ligne où la vitesse des trains est supérieure à 160 km/h, un feu vert clignotant précède généralement l’avertissement ou le feu jaune clignotant.
Signaux de limitation de vitesse
Ils limitent à un taux déterminé la vitesse des trains sur une partie de voie ou au franchissement de certains points particuliers (aiguille, traversée de gare, etc.).
Les limitations permanentes de vitesse (en complément de celles pouvant figurer dans les RT)
- Sur des parties de voie par tableau indicateur de vitesse (TIV) ordinaire
Au franchissement de certains points particuliers (exemple des aiguilles)
- Ralentissement à 30 km/h en signalisation lumineuse
- Ralentissement à 60 km/h en signalisation lumineuse
- TIV mobiles
Ces tableaux peuvent être lumineux ou mécaniques ; lorsqu’ils sont ouverts ils présentent une bande verticale blanche continue.
Si cela est nécessaire, l’emplacement de l’aiguille (ou de la première aiguille dans le cas d’aiguilles successives) est repéré par un chevron pointe en bas.
Les limitations temporaires de vitesse
Cette signalisation s’applique sur des parties de voie (chantiers de travaux, etc.) sur lesquelles une limitation temporaire de vitesse doit être observée.
Signaux indicateurs de direction
Ils renseignent les conducteurs sur la direction géographique qui leur est donnée.
Signaux caractéristiques de prescriptions particulières
Ils renseignent les conducteurs sur des particularités.
On trouve :
- des tableaux
- des pancartes
- la bande lumineuse jaune
- la croix de Saint-André (annulation des signaux)
Exemples de tableaux
Exemples de pancartes
Bande lumineuse jaune horizontale
La bande lumineuse jaune horizontale est utilisée en complément de l’avertissement. Elle indique au conducteur que son train est dirigé vers une voie à quai de courte longueur ou bien que sa longueur se trouve réduite.
Croix de Saint-André (annulation des signaux)
Signalisation de sortie de certains faisceaux ou groupes de voies convergentes
Elle peut être constituée de :
La signalisation de cabine
Sur les lignes à signalisation de cabine, le système transmet de manière continue (ou discontinue) en cabine de conduite des ordres et une consigne de vitesse associée éventuellement à une distance but. La signalisation de cabine peut être complétée par une signalisation au sol dans certains cas pour :
- repérer les points à ne pas dépasser, par exemple :
- donner des ordres de traction électrique, des informations aux points d’entrée et de sortie du domaine de signalisation de cabine, etc.
Des pancartes ou tableaux indiquent ces ordres et informations.
Ces repères, pancartes ou tableaux sont implantés :
- à gauche de la voie sur les plateformes à une seule voie ;
- côté piste, à l’extérieur sur les plateformes à deux voies ;
- dans le cas de plan de voie plus complexe, les pancartes ou tableaux sont fléchés.
Nota : les repères ETCS et de la TVM ne sont pas fléchés du fait de leur graphisme indiquant la voie à laquelle ils s’adressent.
Point de transition de signalisation (entrée sur LGV, armement de la signalisation de cabine)
Le point de transition de signalisation (tableau CAB), ainsi que l’armement de la signalisation de cabine, se situent à hauteur ou immédiatement en aval du dernier signal au sol (signal carré).